mardi 12 octobre 2010

Calou


Calou a été notre premier lapin.


Il nous avait totalement fait craquer en jardinerie, en venant nous voir derrière la vitre et en ne nous quittant pas des yeux.  Craquer au point de le réserver alors que nous partions en vacances le surlendemain, et donc que cela impliquait de le laisser au magasin pendant une semaine.... Craquer au point de retourner le chercher le lendemain parce que, non, ce n'était pas possible de le laisser là-bas ....


Il était doux, vif, espiègle, joueur comme le sont les jeunes chats et jeunes lapins, vous savez, qand ils font des bonds, des dérapages, des courses en rond ....
Un peu craintif mais il s'apprivoisait tout doucement, nous faisait quelques léchouilles, nous grimpait dessus.
Il était très attachant .... et nous nous étions très attachés.








Il était en pleine forme ! .... jusqu'à ce que je m'aperçoive qu'il avait des puces...
Nous sommes donc allées en pharmacie demander un antipuces pour notre lapin et sommes reparties avec ....... du frontline.....
La suite, j'imagine que vous avez deviné ou compris suivant vos connaissances lapinesques....
Dès le lendemain, Calou a cessé de s'alimenter et de boire. Au bout de 2 jours ( oui , j'ai attendu longtemps avant d'être très alertée mais cela n'aurait rien changé ), nous avons appelé notre véto qui nous a dit de venir en soirée.
J'avais déjà compris que c'était à cause du frontline .... le vétérinaire a confirmé. Il a testé ses réflexes neurologiques : Calou répondait très peu et encore moins d'un côté que de l'autre. Il nous a montré comment le gaver avec des compotes et jus d'ananas, lui a donné des traitements pour le transit et la miction....
Le lendemain, le gavage ne fonctionnait plus, Calou ne tétait pas et n'avalait pas et surtout il a fait deux crises d'épilepsie très intenses (et très impressionnantes). Là, nous étions très alarmées et notre petit Calou semblait tellement mal et affolé....
Nous avons rappelé de suite la clinique.
Cette fois, le vétérinaire l'a gardé. Il lui a fait une perf de solution sucrée je crois, une injection de valium pour le calmer. Le soir, il semblait aller mieux....
Le matin, il a fait de nouveau deux crises d'épilepsie dont il ne s'est pas remis et notre vétérinaire a pris la décision de l'euthanasier à ce moment là. Je lui en avais donné d'emblée l'autorisation. Ma fille était d'accord avec moi. Nous ne voulions pas d'acharnement thérapeutique, nous ne voulions pas qu'il souffre.


Je remercie vraiment ce vétérinaire qui a fait beaucoup pour essayer de sauver notre petit Calou ( et qui en plus ne m'a presque rien demandé en frais ). Merci à lui pour ses soins et sa gentillesse.


Et surtout, j'insiste sur le fait de :


Ne Jamais administrer de FRONTLINE aux lapins !
 Les risques sont MORTELS .
















Tu nous manques Calou.





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3 commentaires:

  1. c'est Chris d'Atout Art...

    Justement je parlais dernièrement des dangers du frontline...sur un forum, et je lis la ton histoire bien triste ...pfffff! les pharmaciens et les vétos devraient déconseiller fortement cette horreur de frontline! Pauvre lapinou...courage a tout cas, ça a du être très dur a surmonter!

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  2. Pauvre petit Calou. Je savais qu'il ne fallait pas, mais je ne savais pas pourquoi.
    Tu as dû avoir du mal à t'en remettre.
    Ils ne sont pas malins à ta pharmacie, c'est marqué sur la boite pour quel animal c'est, ils n'auraient jamais dû t'en donner pour un lapin sans ordonnance !

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